I – La préhistoire et l’Antiquité


Table des matières

Les monographies et les études sur la Transylvanie de l’époque préhistorique, antique et celle de la migration des peuples ont été groupées thématiquement dans la série A Közép-Dunamedence régészeti bibliográfiája (Bibliographie archéologique du bassin du Danube moyen), parue d’abord sous la direction de JÁNOS BANNER et IMRE JAKABFFY, puis sous celle de I. JAKABFFY, Bp., 1954-1981.

Les sources antiques concernant la Dacie et les Daces sont réunies dans les volumes de Izvoare privind istoria României (Sources pour l’histoire de la Roumaine) I-II, Bucureşti, 1964-1970. Sur les inscriptions romaines découvertes hors de la province, voir Á. DOBÓ, Inscriptiones…

Comme ouvrages de synthèse le Dicţionar de istorie veche a României (Encyclopédie de l’histoire ancienne de la Roumanie), dir. D. M. PIPPIDI (Bucureşti, 1976), ainsi que l’Arheologija Ruminii par G. B. FEDOROV et L. L. POLEVOÏ (Moscou, 1973) sont à recommander.

1. La préhistoire de la Transylvanie

Les débuts des recherches sur la préhistoire de la Transylvanie remontent au XIXe siècle, mais leurs antécédents sont encore plus anciens. C’est en 1726 que la collection archéologique et numismatique du Collège Bethlen a été fondée à Nagyenyed. En 1845, on voit la parution de la série AVSL, suivie, en 1874, par celle de la série Erdélyi Múzeum (Musée de Transylvanie). Après 1899, l’année qui marque le début de la formation en archéologie à l’université de Kolozsvár, les fouilles hongroises et saxonnes fournissent de précieuses informations. La première synthèse roumaine importante: Bericht der Römisch-Germanischen Kommission des Deutschen Archäologischen Instituts (Frankfurt a/M.–Mainz–Berlin) due à I. NESTOR a été publié en 1933. Autres ouvrages de valeurs: D. BERCIU, Romania before Burebista, London, 1967; E. CONDURACHI–C. DAICOVICIU, Rumänien. Archeologia Mundi, Genf, 1972. Un ouvrage fondamental mais périmé est: Istoria României (Histoire de la Roumanie) I. Sous la dit. de C. DAICOVICIU, Bucureşti, 1960.

Depuis la parution de l’Histoire de la Transylvanie en trois volumes, il n’y a qu’un seul ouvrage qui mérite l’attention, aussi pour les réflexions qu’il contient sur cette dernière: A. VULPE, Die Geto-Daker. Geschichte eines Jahrtausends vor Burebista, Dacia 31, 1987.

2. Le royaume de Dacie

H. DAICOVICIU, Dacia de la Burebista la cucerirea roman (La Dacie de Burebista jusqu’à la conquête romaine), Cluj, 1972, est une monographie embrassant toute l’époque; C. DAICOVICIU, Dakien und Rom in der Prinzipatzeit, ANRW II: 6, 1977 et I. H. CRIŞAN, Burebista and his time, Bucureşti, 1978. L’ouvrage le plus récent: G. VÉKONY, Dákok, rómaiak, románok (Daces, Romains, Roumains), Bp., 1989.

3. La Dacie, province romaine

Une bibliographie exhaustive concernant l’histoire et l’archéologie de la Dacie de l’époque romaine a été publiée dans les volumes déjà mentionnés de la Bibliographie archéologique du bassin du Danube moyen, de BANNER–JAKABFFY.

L’aperçu donné par C. DAICOVICIU sur l’histoire, la civilisation et la culture de l’ancienne province romaine reste toujours valable: La Transylvanie dans l’Antiquité, Bucarest, 1938; en allemand: Siebenbürgen im Altertum, Bukarest, 1943. Le catalogue de l’exposition «Römer in Rumänien» contient également des notices sur la province: Ausstellung des Römisch-Germanischen Museums, Köln und des Historischen Museums Cluj, Köln, 1969. Les résultats des recherches topographiques ont été regroupés selon les sites et publiés avec une bibliographie supplémentaire, dans les volumes de Tabula Imperii Romani: TIR L-34, Aquincum-Sarmizegetusa-Sirmium, Bp., {f-668.} 1968; TIR L-35 Romula-Durostorum-Tomis, Bucureşti, 1969; TIR K-34, Naissus-Dyrrhachion-Scupi-Thessalonike, Ljubljana, 1976. Les inscriptions sont régulièrement publiées dans les volumes de Inscriptiones Daciae Romance, Bucureşti, 1975. Le dernier travail de synthèse sur la conquête de la province et la mise en place de l’administration romaine: K. STROBEL, Untersuchungen zu den Dakerkriegen Trajans. Studien zur Geschichte des mittleren Donauraumes in der hohen Kaiserzeit, Antiquitos, Reihe I, Abhandlungen zur Alten Geschichte 33, Bonn, 1984. Sur les gouverneurs et l’administration: A. STEIN, Die Reichsbeamten von Dazien, Bp., 1944; B. E. THOMASSON, Laterculi praesidium Moesia, Dacia, Thracia, Gothoburgi Westrogotorum, 1977.

Sur le système de défense militaire: N. GUDEA, Der Limes Dakiens und die Verteidigung der obermoesischen Donaulinie von Traianus bis Aurelian, ANRW II: 6, 1977. Gudea, comme tous les auteurs roumains, tient, sans aucun fondement, les rivières Tisza et Maros pour les frontières de la province.

Travaux importants sur l’industrie minière: S. MROŽEK, Aspects sociaux et administratifs des mines d’or romaines de Dacie, Apulum 7, 1968; IDEM, Die Goldbergwerke im römischen Dazien, ANRW II: 6, 1977; H.-CH. NOESKE, Studien zur Verwaltung und Bevölkerung der dakischen Goldbergwerke in römischer Zeit, Bonner Jahrbücher 177, 1977. Bref aperçu sur la circulation monétaire: J. WINKLER, Der Münzumlauf, in Römer in Rumänien, Köln, 1969, pp. 57-60. Sur les trésors monétaires livrés par les fouilles: D. PROTASE, Les trésors monétaires de la Dacie romaine. Congresso Internazionale di Numismatica. Atti, Roma, 1965, III. Sur les trésors monétaires trouvés dans le Balkan du Nord: B. GEROV, Die Einfälle der Nordvölker, ANRW II: 6, 1977.

Sur les guerres menées dans la région du Danube à l’époque de Severus: J. FITZ, A military history of Pannonia from the Marcomann wars to the death of Alexander Severus, 180-235, Acta Arch. Hung. 14, 1962; A. BODOR, Impăratul Caracalla in Dacia (L’Empereur Caracalla en Dacie), in In memoriam Constantini Daicoviciu, Cluj, 1974.

Sur l’urbanisation de la province: F. VITTINGHOFF, Die Bedeutung der Legionslager für die Entwicklung der römischen Städte an der Donau und in Dakien, Studien zur europäischen Vor- und Frühgeschichte, H. JANKUHN gewidmet. Neumünster, 1968; H. WOLF, Miscellanea Dacira II, AMN13, 1976.

Sur la composition ethnique et les langues de la population: D. DETSCHEW, Die Thrakischen Sprachreste, Wien, 1957; I. I. RUSSU, Die Sprache der Thrako-Daker, Bucureşti, 1969. Les noms de personne ont été réunis par ANDRÁS KERÉNYI, Les noms de personne en Dacie, Bp., 1941. Une approche récente: I. I. RUSSU, L’Onomastique de la Dacie romaine. L’Onomastique Latin. Colloques Internationaux du CNRS554, Paris, 1977, PP. 353-363.

Un ouvrage déjà ancien résume la vie religieuse de la province: L. W. JONES, The Cults of Dacia, Classical Philology 9, 1929. Un bref aperçu: I. I. RUSSU, Die Kulte in der römischen Dobrudscha, in Römer in Rumänien, s. l., 1969.

Pour l’histoire événementielle du troisième siècle: C. DAICOViciu, Einige Probleme der Provinz Dazien während des 3. Jahrhunderts, Studii Classice, 6 1965. Quant à la date de l’abandon de la Dacie, on en discute tout en étant d’accord pour la situer sous le règne d’Aurélien: A. BODOR, Impăratul şi părăsirea Daciei (L’Empereur et l’abandon de la Dacie), SUBB-H 17, 1972.

De la vaste littérature roumaine affirmant la continuité d’une population restée sur place, les auteurs: D. PROTASE, Der Forschungszustand zur Kontinuität der bodenständigen Bevölkerung im römischen Dazien, ANRW II: 6, 1977; K. HOREDT, Siebenbürgen in spätrömischer Zeit, Bukarest, 1982, la critique de la conception de l’śuvre précitée E. TÓTH, Zur frühen Völkerwanderungszeit von Siebenbürgen, Acta Arch. Hung. 37, 1985.